CGT

Se connecter

« On ne peut pas dire du jour au lendemain on va faire la grève et ne plus instruire les dossiers du RMI par exemple. C'est inconcevable ! ».

Ainsi nous parlait hier le secrétaire national du syndicat national des personnel des affaires sanitaires et sociales Force Ouvrière à l’occasion du congrès national à Devenir. C’est en effet Poitiers qui avait été choisie pour le 6^e congrès national du SNPASS FO, un tel regroupement des secrétaires de sections de toute la France n’ayant lieu que tous les deux ans.

On a donc quelque souci à adopter des mesures de manifestations dures parmi ceux qui travaillent dans les DASS et les DRASS, en clair les directions départementale et régionale des actions sanitaires et sociales au sein desquelles FO est souvent le plus représentatif.

Le secrétaire national, Alain Gibert, explique : « Nous travaillons pour tous les défavorisés. Pas question d’avoir les mêmes moyens d’intervention que dans d’autres branches. Or, le gouvernement nous oublie un peu par rapport au personnel des hôpitaux par exemple ».

L’un des objets du congrès de Poitiers aura donc été de réfléchir, pendant les trois jours qu'il dure, à une stratégie qui permettra d’être entendus. « Alors même que nous avons été des acteurs essentiels dans la décentralisation, laquelle s’est faite en douceur en partie grâce à notre travail... ».

En gros, les employés des DASS et DRASS regrettent de voir arriver les réductions d’effectifs et la baisse de moyens accordés. « Nous atteignons un point de rupture, poursuivait hier Alain Gibert. Je le sens bien depuis notre dernier congrès qui avait lieu à Vannes il y a deux ans ! ».

Ils sont environ 15.000 en France.