1432918/06/1990DESCARTES
Commencée mercredi dernier, a l’initiative des sections syndicales CGT et CFDT, la grève continue à l’usine Everitube de Descartes.
Le mouvement a pour origine des revendications salariales insatisfaites depuis quelques temps : primes, classification. La quasi totalité du personnel de production a cessé le travail et pour la première fols, des agents de maîtrise suivent le mot d'ordre. Samedi, de 10 h à 17 h, une réunion syndicats-direction, en présence du responsable des relations sociales, en poste à Paris, n’a pas permis de trouver un terrain d’entente. A deux reprises, la direction a demandé une suspension de séance afin de faire le point. Une certaine évolution a pu, selon M. Gérard Brault (CGT) être constatée, mais les syndicats estiment que les propositions patronales restent insuffisantes. Durant le week-end, le piquet de grève a été maintenu à l’entrée principale de l’usine. Ce matin à 8 h l’ensemble du personnel est invité à participer à une assemblée générale : à l’issue de cette réunion, les salariés auront à se prononcer sur la suite à donner au mouvement.
A noter que CGT et CFDT contestent le montant du salaire (échelle 3C) communiqué par la direction, déclarant que la grille en vigueur dans la société est en totale contradiction avec cette donnée chiffrée.
M. Alban Chertier, conseiller municipal de Descartes, dans une lettre ouverte au maire Serge Petit, déclare : « Je propose que la grève entamée par les salariés d’Everitube, pour de légitimes revendications, figure à l’ordre du jour du conseil municipal du 22 juin ».
le 22/09/2024 à 08:26
Source : La Nouvelle République du Centre Ouest
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