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« Les fonctionnaires subissent de plein fouet la politique d’austérité. Leur pouvoir d’achat a été amputé de près de 15 % depuis 1983 », s'afflige la FEN qui revendique « une revalorisation des traitements ».

Membre du bureau fédéral, Michel Deylit regrette l’absence d’un véritable dialogue entre gouvernement et responsables de la fonction publique. Hier, nous n’avions aucune possibilité d’interpeller le ministre. Ce formalisme est préjudiciable a la concertation souhaitée ». Le leader de la FEN souligne qu'on ne peut pas tabler sur « la modernisation au bénéfice des usagers en accentuant la dégradation des conditions de travail ». A titre d’exemple, il cite le mouvement lycéen qui « traduit dans les faits, les mises en garde que nous avions faites depuis longtemps. Nous sommes favorables à la modernisation, mais l’État ne se donne pas les moyens d’assurer la qualité d’ensemble de la fonction publique. Or, il ne cesse de clamer que l'éducation constitue l’une de ses grandes priorités. A continuer sur ce rythme on risque d’en rester au schéma ancien décideurs-exécutants » ?