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Le 10 octobre dernier, le syndicat CGT avait organisé un rassemblement au chantier de Civaux afin d’exiger « la parité des salaires et primes avec les autres chantiers identiques ». Les principales revendications consistaient en l’application de la grille des salaires majorés de 7 % et en l’octroi d’une prime de site nucléaire de 60 francs par jour. Selon la CGT, « le principal employeur du site (Fougerolles) est d’accord pour examiner la question de la prime en décembre ». Mais le syndicat attend la même démarche de la part des autres chefs d’entreprises du chantier de Civaux.

C’est ainsi pour déterminer les suites à donner à l’action que la CGT vient d’adresser aux personnels du chantier un questionnaire proposant différentes formes de mobilisation : débrayages, arrêts de travail, grève reconductible, blocage du site, etc.

Dans le même temps le secrétaire départemental CGT, Francis Martin a adressé au président de la commission locale d’information de Civaux une lettre faisant état du chantier comme étant « zone de surexploitation, avec la négociation de tout dialogue social ».

Francis Martin met particulièrement l’accent sur les distorsions salariales constatées sur le site, mais aussi sur « de graves anomalies de montage de la part des constructeurs ».