1449004/02/1991POITIERS
« Le projet d'établissement du CHR de Poitiers est un coup de pub de la direction. Sur le plan du principe, vouloir harmoniser les développements des différents services hospitaliers ne peut qu’être louable, la réalité est toute autre, estime le syndicat, pour qui les réunions bidon (quand elles ont lieu) servent soit de règlements de comptes, soit d’exutoire à un mal vécu professionnel ».
La CGT cite différents exemples : « Les trente cuisiniers dont les postes vont sauter pour cause de restructuration, les aides soignantes régulièrement obligées de faire du ménage par manque d’agents de services, les administratifs à qui ont réduit régulièrement les quotas de remplaçants ; les ambulanciers à qui l’ouverture du pavillon Maurice Salles a donné environ 20 % de travail en plus, les personnels de radio dont le nombre d’heures supplémentaires dépasse l’entendement ; les infirmières confrontées à des charges de travail et de plannings démentiels ; les personnels ouvriers en nombre insuffisant et à qui on supprime des chantiers pour donner au privé ; les agents à emploi précaire à qui l’on impose une charge de travail lourde pour moins de 3.000 F au mois ; les personnels de plus en plus nombreux que le rythme des journées de travail fait craquer et qui sombrent dans la déprime..
« Le vrai secret du projet d’établissement, c’est de faire mieux et plus à moyen constant. En d’autres termes, c’est presser un peu plus le citron », conclut le syndicat CGT du CHRU de Poitiers.
le 06/10/2024 à 15:20
Source : La Nouvelle République du Centre Ouest
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