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Dans un communiqué adressé mardi soir par la Fédération des travailleurs du bois et de l’ameublement, l’Union départementale CGT et l’Union locale CGT de Montmorillon, il est de nouveau question de la réduction (provisoire) du temps de travail chez Ranger. Le communiqué indique notamment : « Contrairement à ce qu’affirme la direction, les événements internationaux n’ont rien à voir avec la décision de faire chômer les salariés quatre jours au mois de février. Il s’agit en réalité d’une des conséquences de la restructuration, au sein du groupe Pinault, qui touche l’ensemble de ses secteurs industriels par l’absorption par celui-ci de la CFAO (Compagnie française d’Afrique occidentale) le 14 décembre dernier. Cela se concrétise dans l’immédiat par un développement important du chômage partiel, notamment dans les secteurs contreplaqués et des panneaux de particules (…). En fait, l’entrée de la CFAO spécialisée dans la distribution et le négoce international, favorisera l’activité commerce et service au détriment des secteurs industriels (...). C’est là la vraie raison des restructurations actuelles dans les secteurs et les branches industrielles du groupe.

Face à cette nouvelle explication concernant les jours chômés de la part de la CGT la direction de l’entreprise Ranger maintient de son côté sa déclaration initiale ; à savoir qu’il s’agit bien d'une conséquence liée à la conjoncture et ses répercussions économiques. Une situation ponctuelle qui, selon la direction, n’a aucune raison de se projeter sur le long terme.