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Dans un communiqué, le comité régional CGT affirme :

« La réforme de la Poste et la loi Quilès n’en finissent pas de produire leurs effets désastreux ». Évoquant la décision de faire dépendre la Poste en Poitou-Charentes de la direction de Bordeaux, le comité déclare : « Les DRP « passent à la trappe », c’est le sort de celles de Poitiers. C’est un service structurant qui disparaît ainsi qu’une autorité régionale administrative. Mais au-delà, ce sont toutes les structures postales qui sont mises en difficulté jusqu’au bureau de Poste local. Les agents, les foyers, les entreprises étant éloignés des services décisionnels par une prétendue décentralisation qui les renvoie à Bordeaux et soumet chaque niveau d’établissement à des contraintes commerciales et financières qui n'ont plus rien à voir avec le service public.

« En ce qui concerne la DRP de Poitiers, ce sont 177 agents très inquiets de leur sort, de leur devenir professionnel et soumis sans aucun doute aux pressions que l’on sait pour muter plus ou moins loin de leur ville, de leur département, etc... C’est de la destabilisation et du gâchis humain à grande échelle qui se mettent en œuvre.

« Le troisième acte de ce mauvais coup est de supprimer la DRP en envisageant celle de la direction régionale des télécommunications aux effets bien plus désastreux encore, si elle n'était combattue.

« Enfin, au-delà de ces graves questions pour les agents et le service public, il s’agit d’une nouvelle saignée pour Poitiers qui n’en finit pas de perdre ses potentialités et les atouts de son développement ».