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L’Union départementale de Force ouvrière a attendu le début d’octobre pour faire sa rentrée. Alain Barreau, son secrétaire, expliquait lundi après-midi : « le mois de septembre nous a ainsi permis de mieux faire le point ». Cela avant de souligner qu’un mot d’ordre national va conduire dans les jours à venir à un appel à une grève dans tous les secteurs. Un mot d’ordre qu’à FO on espère entendu par les autres confédérations syndicales afin de « refuser la fatalité du chômage qui ne cesse de croître ! ».

Alain Barreau, entouré des responsables syndicaux des principaux grands secteurs - santé, territoriaux, alimentation, industrie métallurgique… - remarquait : « on licencie de plus en plus et pour n’importe quel motif. Plus particulièrement dans les petites entreprises de moins de 50 salariés et dont on ne parle jamais ».

Côté santé, Jean-Marie Bellot (qui accueillera les instances nationales de FO santé au Futuroscope du 15 au 18 octobre) exposait lui : « nous sommes revenus trois ans en arrière. Le ministère refuse de négocier et n’a pas su tirer les conclusions de nos actions de 1988. Les mesures qui ont été prises à cette époque n’ont toujours pas été appliquées ! ». Et d’ajouter : « nos gens sont prêts et piaffent d’impatience. On a du mal à tenir nos troupes ! ».

Tout cela pour dire que le ras-le-bol est atteint depuis longtemps et pas seulement dans le domaine de la santé. Chez Télématique par exemple, où une grève (au niveau de tous les établissements du groupe) va être lancée pour protester contre la fermeture d’une des 21 unités de production en France.

Le travail intérimaire (on trouve plus facilement un emploi dans les agences d’intérim qu’à l’ANPE !), le travail du dimanche étaient également à l’ordre du jour de cette réunion de rentrée de Force ouvrière qui semble bien décidée à faire entendre sa voix.