1464008/10/1991CIVAUX
Dans une lettre adressée aux maires de la zone d’impact de la centrale de Civaux, la CGT constate que « malgré bien des promesses initiales, Civaux se “traine” en longueur est un “petit” chantier sans beaucoup de dynamisme et que, de ce fait, l’impact local est des plus limité ». « Il y a 550 salariés sur le site or on nous en avait annoncé 1.000, voire 2.000 et plus ; l’emploi local plafonne à 60 % environ contre les 80 % minimum annoncés : les salaires sont, à qualifications égales, de 20 à 25 % inférieurs aux autres chantiers nucléaires, la formation et les qualifications sont faibles et inadaptées eu égard à la structure de la population locale ; les conditions de travail et par conséquence les accidents de travail s’aggravent ».
Par ailleurs, la CGT s’inquiète de la privatisation de Civaux : « 25 % de la centrale devaient être pris par du capital allemand ». « Tout ceci est très grave » ajoute le syndicat. « La gestion sociale du chantier est mauvaise : les conséquences techniques de l’étirement du chantier sont méconnues (c’est la première fois) ; la sûreté au regard de l’étiage de la rivière est incompatible avec la rémunération du capital privé ; de ce fait, le droit de contrôle des populations, élus et salariés du site sera impossible face a la rentabilité... ».
« Le moment nous semble venu », conclut la CGT, « que tous les acteurs publics débattent de la situation créée par ce projet de privatisation et décident d’agir de concert contre cette perspective dangereuse ».
le 22/10/2024 à 21:57
Source : La Nouvelle République du Centre Ouest
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