1470415/11/1991POITIERS
On sait qu’après avoir opposé une première fois un refus, le conseil d’administration de l’université a fini par accepter le projet de contrat État-université. Les syndicats soulignent le côté positif de cette stratégie, que certains ont aussitôt déclarée suicidaire et qui a permis au président de l’université d’obtenir du ministère quelques concessions, notamment la promesse de dix postes d’ATOS pour La Rochelle
Les élus CGT, FEN, UNEF, UNEF-ID, ajoutent qu’il « est encore possible et nécessaire d’obtenir un meilleur contrat et regrettent que le CA ait décidé d’en rester là plutôt que de continuer à s’appuyer sur la dynamique créée par le vote du 28 octobre ». De graves échéances attendent l’université de Poitiers : les créations de postes en janvier prochain font mesurer l’écart entre les espoirs et les réalités. « Le contrat actuel ne permettra pas à l’université de combler les retards accumulés en emplois d’enseignants et d’ATOS, encore moins d’être, en 1995, à la hauteur des ambitions affichées dans le projet Université 2000 ».
le 29/10/2024 à 22:02
Source : La Nouvelle République du Centre Ouest
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