1471814/12/1991POITIERS
Une convention a été signée hier organisations professionnelles et syndicales pour l’ouverture des magasins le dimanche d’avant Noël
« Un bon accord ! » C’est le sentiment de nombreux partenaires à la suite de la signature, hier, d’une convention entre des organisations professionnelles et syndicales, concernant le travail des salariés à l’occasion des fêtes de fin d’année.
Cette convention signée par le groupement des associations de commerçants d’une part et par l’ensemble des organisations syndicales représentatives (exceptée la CGT) d’autre part, prévoit des possibilités au plan départemental d’une ouverture des commerces le dimanche 22 décembre de 10 à 18 heures. Elle permet aux commerçants d’ouvrir leur magasin et d’employer du personnel volontaire, bénéficiant de contreparties, notamment au plan salarial (journée payée double).
Bien évidemment, cet accord est simplement un « cadre de cohérence », car il appartient aux maires, désormais, de prendre des arrêtés par branche d’activité permettant dans une commune cette ouverture exceptionnelle. Légalement, les maires peuvent prendre d’autres dispositions, notamment en accordant des ouvertures aussi le dimanche 29 décembre (c’est le cas à Fontaine-le-Comte). Mais l’anarchie risque fort de mettre à mal la convention. C’est d’ailleurs à la suite du « non respect » dans certaines communes des dispositions prévues en 1990, que la CGT n’a pas voulu signer la convention 1991.
Satisfaction à la mairie de Poitiers
« La municipalité de Poitiers espère que chacun y trouvera son compte, commente Jean-Luc Gaboreau, adjoint au maire de Poitiers ; l’animation de la ville, les commerçants, les consommateurs, mais aussi les salariés des commerces. Je souhaite que le contenu de l’accord soit dans chaque commerce parfaitement respecté par les employeurs et seuls les salariés volontaires travaillent ce jour là avec les conditions de rémunération définies par l’accord.
J-L Gaboreau ajoute : « Au moment où des ouvertures de magasins tous les dimanches se déroulent dans la périphérie de Poitiers de manière trop illégale, il importe en effet que l’accord passé soit appliqué de manière parfaitement réglementaire. C’est à ce prix que l’accord de 1991 pourra éventuellement être reconduit les prochaines années ».
La CGT pas d’accord
Parmi les syndicats, seule la CGT a refusé de signer la convention. « Nous sommes fermement opposés à toute dérogation du code du travail et restons disponibles avec tous ceux qui veulent en finir avec l’anarchie régnant dans notre département ».
le 04/11/2024 à 14:46
Source : La Nouvelle République du Centre Ouest
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