1476724/02/1992CHATELLERAULT
Présente lors de l’inauguration de la nouvelle salle de judo, à Thuré, quelque 250 salariés de Sextant Avionique ont interpellé le Premier ministre à son arrivée. Haie d’honneur, quelques cris, il y avait surtout-là l’émergence d’inquiétudes qui se sont traduites par la remise d’une motion signée par les quatre organisations syndicales, CGT, CFDT, CGC et FO, laquelle indique tout d’abord que « les craintes concernant la pérennité des emplois et des activités sur le site châtelleraudais, restent fondées ». A cet égard, et, soulignant qu’ici aussi « des licenciements aurait bien lieu », on aura parlé du rapport des experts qui confirment l’analyse des organisations syndicales, à savoir, « la surévaluation des sureffectifs annoncés, les risques industriels liés au transfert, la fragilité à terme des activités demeurant sur Châtellerault ».
Demande d’une entrevue, Mme Cresson aura indiqué pour sa part qu’elle et ses services se tenaient prêts à répondre à toutes les questions écrites qui leurs seraient soumises... Cela avant fin février où doivent avoir lieu les prochaines réunions entre la direction et les syndicats.
Mécanique : « On avait raison »
Par ailleurs, entre chansons et slogans évoquant les élections à venir. Mme Cresson se sera vue remettre un tract dans lequel les syndicats font état de celui qui était considéré comme « le repreneur sérieux de l’activité mécanique Sextant ». Ce dernier, le holding stéphanois Simdac a déposé son bilan et devrait licencier un tiers de ses 300 salariés… Un fait nouveau qui pousse les salariés à dire, « cet état de fait renforce notre détermination à exiger des garanties absolues avant toute opération de changement de périmètre ».
C. A.
le 04/11/2024 à 19:56
Source : La Nouvelle République du Centre Ouest
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