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C’est seulement ce vendredi après-midi que les délégués de l’intersyndicale Sextant Avionique ont reçu les réponses du cabinet du Premier ministre aux trente-deux questions qu’ils avaient posées quelques jours plus tôt. Un discours écrit sur lequel nous seront amenés à revenir mais à l’intérieur duquel une phrase se dégage qui parait confirmer le fait qu’il n’y aurait pas de licenciement sur Châtellerault : « Il n’y aura pas de licenciements secs », est-il dit, « le gouvernement a en outre demandé à l’entreprise d’améliorer son plan de manière à offrir à chaque salarié une solution adaptée à sa situation et ne laisser personne sur le marché de l’emploi, ce qui passe par des reclassements internes et externes ».

C’est clair... Et pose le problème en termes plutôt optimistes sauf que, note-t-on à la CFDT « la lettre date de vendredi dernier, or, depuis, il y a eu un CCE et un CE où là, les dirigeants ont parlé de licenciements ; on en reste donc toujours sur une ambiguïté, un double langage qui ne permet pas d’avoir de certitudes.

CA