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Les VRP ne sont pas contre le nouveau permis de conduire à points mais contre la façon dont il sera appliqué. C’est pourquoi, dans le cadre d’une journée d’action nationale, l’Union départementale CGC présidée par André Berbegal et sa branche « forces de ventes » qui a pour administrateur régional Gérard Chassang, ont été reçues en délégation lundi après-midi à la préfecture. S’étaient joints à elle les artisans taxis de la FNAT, les ambulanciers et les chauffeurs-routiers (sans leurs camions). A noter que pour ne pas gêner les Poitevins, ces différentes organisations se sont abstenues de toute manifestation motorisée.

Ces usagers de la route particuliers que sont les représentants, les taxis, les ambulanciers, etc., souhaitent d’une part que l’échelle des points qui est de six soit allongée comme en Angleterre (douze) ou en Allemagne (dix-huit). D’autre part ils demandent qu’en cas de retrait de permis on ne soit pas obligé d’attendre six mois pour le repasser. Sur ce dernier point, ils proposent concrètement que les conducteurs professionnels soient autorisés à repasser leur permis pendant la période de suspension, que l’examen psychologique soit supprimé et que le stage de recyclage puisse être suivi dès le retrait de deux points et non pas trois comme prévu.

Photo : La délégation de la CGC qui a été reçue à la préfecture