1479502/04/1992CHAUVIGNY
L’annonce récente de soixante-treize « départs » aux Ets Deshoulières, lundi, « inquiète vivement l’Union locale CGT. Soixante-treize licenciements, c’est inquiétant pour l’avenir de l’entreprise et pour Chauvigny. Car il s’agit bien de licenciements puisque ceux qui vont partir ne seront pas remplacés…
« Ces préretraités auront une perte de salaire car les ASSEDIC ne versent que 65 % du salaire brut moins 5,5 % de retenues, d’une part. D’autre part, sans nul doute, le pool économique de l’entreprise va s’en ressentir... Enfin, dans l’économie chauvinoise, ces soixante-treize licenciements vont peser lourd dans un contexte déjà très fragile… A ces soixante-treize licenciements s'ajoutent les quatre de la manufacture de chemises Tabois en cours actuellement et les quatre du magasin Timy du centre-ville qui viennent de recevoir leurs lettres de licenciement. Pourtant, il y a un mois, la direction de ce magasin s’engageait à conserver l’ensemble du personnel, lors de la reprise de la surface !...
« Plus de cent licenciements, en cours ou annoncés, depuis le 1er janvier 1992, si l’on comprend les carrières de pierre et les salariés chauvinois licenciés sur le site de la laiterie de Saint-Cyr. Quand va s’arrêter l’hémorragie ? », demandent les responsables de l’UL CGT. « C’est la spirale du déclin de la ville : moins de travail, licenciements, salaires au SMIC, ce n'est pas ainsi que le commerce et l’économie vont pouvoir continuer à vivre », déplore le syndicat avant de condamner « la politique d’austérité et le bradage des industries françaises » et d’interpeller les élus...
le 14/11/2024 à 09:12
Source : La Nouvelle République du Centre Ouest
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