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Une situation nouvelle qui interpelle, ainsi la CGT de Sextant Avionique évoque-t-elle ce vendredi, le départ de Mme Cresson de Matignon, cela d’autant qu’elle correspond également à l’arrivée au ministère de l’Équipement de Mme Marie-Noelle Lienneman, député-maire d'Athis-Mons... Un nom très significatif dans la mesure où l’on se rappellera - nous nous en étions alors fait l’écho - que cette dernière avait posé symboliquement dans sa circonscription, il y a environ deux mois, la première pierre... du nouveau centre de logistique international – CLI - de Sextant Avionique.

A cette occasion, elle avait dit son amertume de voir mis à mal le contrat passé avec l’État sur le développement des banlieues et souligné que son conseil municipal avait, à l’unanimité, dénoncé le transfert à Châtellerault d’un site qui, disait-elle, avait toute sa place près des grandes compagnies et de la maintenance avions de l’aéroport d’Orly. La CGT note à cet égard : « qu’elle avait fustigé l’accord passé entre le P-DG de Sextant et le Premier ministre-maire de Châtellerault, allant jusqu’à parler de suivre l’exemple du maire de Clermont-Ferrand, Roger Quillot (donc démissionner de ses fonctions si on ne lui donnait pas raison), mais aussi en appeler au président de la République lui-même ».

Et la CGT de conclure : « Après les diverses réunions qui se sont tenues entre les conseillers de Matignon, la direction de Sextant et les organisations syndicales, des engagements que nous jugeons insuffisants ont été finalisés devant les salariés de l'établissement de Châtellerault. En toute logique, ils doivent être tenus. Dans le cas contraire, le syndicat CGT n’hésiterait pas à appeler les salariés à manifester à nouveau haut et fort contre toute remise en cause du maintien de l’emploi. Les pouvoirs publics se sont engagés pour qu’aucun salarié se retrouve au chômage ; il faudra compter sur la CGT pour qu’il en soit ainsi.