CGT

Se connecter

Dernièrement, au lycée Branly, s’est tenu le congrès départemental du Syndicat général des personnels de l’Éducation nationale CGT, en présence d’une quarantaine de délégués représentant vingt-deux établissements, collèges et lycées et des secrétaires départemental et régional, Jean-Bernard Terriot - lycée Berthelot, Châtellerault – Michel Veron - collège de Chauvigny.

Une réunion pour faire le point sur l’avenir d’une profession qui regroupe quelque 5.900 personnes, rien que dans la Vienne, tant en agents qu’en administratifs, techniciens et ouvriers de service réunis sous l'intitulé global de personnel « ATOS ». Ceux-ci ont à ce propos exprimé leurs craintes face aux pouvoirs accrus offerts aux départements et régions par la voie de la décentralisation, ce qui peut entraîner des conséquences importantes, notamment la cession, comme cela commence à se faire pour la cuisine et le nettoyage-entretien, d’activités jusque-là travail des ATOS, à des entreprises privées. Une généralisation de telles méthodes entraînerait, indique-t-on à la CGT des suppressions d’emplois mais aussi une moindre qualité du service, notamment en matière de restauration.

Revendications, celles qui ont été prioritairement soulignées portant sur l’augmentation de salaires « qui permettent enfin de vivre dignement, la diminution d’un temps de travail toujours supérieur à la moyenne nationale : quarante et une heures trente hebdos, l’amélioration des conditions de travail, au plan de l’hygiène et de la sécurité, « la réglementation n’étant pas toujours appliquée faute de moyens, dans les établissements ». Enfin, il est demandé à ce que le personnel bénéficie de véritables formations professionnelles, à partir du temps de travail et pour répondre aux besoins qui exigent, de plus en plus, une haute qualification.

Syndicalisation

Au niveau national, la CGT ATOS réclame la création de 40.000 postes dans toutes les catégories concernées ; parallèlement, elle engage un vaste débat pour poursuivre la re-syndicalisation, se donnant comme mots d’ordre la démocratie, la discussion, afin de construire un mouvement « moderne, de notre temps et qui puisse défendre au mieux les intérêts des salariés »

C. AUMON.