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Les responsables de l’Union locale donnaient une conférence de presse dans leurs locaux de la salle des Halles afin d’évoquer ces deux problèmes mais aussi parler du 1^er mai.

Cette inquiétude accrue vient en partie de l’annonce des suppressions d’emploi chez Apilco, fleuron de l’industrie chauvinoise. Mais la CGT a effectué une autre recherche qui montre que ces 80 suppressions d’emploi en font oublier au total pour Chauvigny quelque 120 depuis le 1^er janvier 1992. Et de continuer « Vingt licenciements chez Rocamat (autre fleuron du Chauvinois mais aussi de la lutte ouvrière) et sa filiale Techno-Pierre, quatre aux établissements Tabois tout en soulignant que les soixante-dix licenciements FNE des établissements Deshoulières sont à déduire des suppressions d’emploi annoncées, quatre autres chez Timy.

« Quel avenir pour Chauvigny et ses enfants se demandent les responsables de l’UL sans oublier les retombées économiques, sociales et familiales pour ceux qui seront obligés de “s'expatrier” pour gagner leur vie ? ». « Tout cela est expliqué par la nécessité de moderniser les entreprises, la concurrence étrangère, mais cela n’explique pas tout », renchérissent-ils.

Pour le 1^er mai

« A la halle de Peuron nous allons évoquer sous forme théâtrale et en chansons la naissance du syndicalisme CGT de 1895 à 1923, date de la création de l’Union départementale en passant par la création de l’Union locale de Chauvigny » indiquent les responsables. A 11 heures, rassemblement à la halle ; 12 h, pique-nique puis spectacle à 14 h.