1482502/05/1992POITIERS
Brin de muguet à la boutonnière, les travailleurs étaient d’accord à la Maison du peuple et place Leclerc pour une réglementation du travail de nuit
Premier mai « unitaire », comme on dit : la CFDT, la CGT, la FEN ont profité de la fête du travail pour prouver qu’ils restent vigilants sur les droits et les revendications des travailleurs.
A la maison du peuple, la CFDT a profité des projets de loi pour saisir certaines opportunités. Elle veut faire reconnaître la spécificité du travail de nuit des hommes et des femmes pour limiter son utilisation et imposer des contreparties, notamment en termes de réduction de temps de travail. La France dit la CFDT, doit adhérer à la convention internationale qui reconnaît la spécificité du travail de nuit, réglemente sa durée, prévoit un contrôle médical, des mesures d’hygiène et de sécurité, des compensations en termes de réduction du temps de travail et de salaire. Elle prévoit aussi le retour à un emploi de jour des salariés inaptes médicalement et des femmes enceintes, l’aménagement des équipements sociaux pour faciliter ce type de travail. D’où le souhait de voir aboutir rapidement un projet de loi français sur ces questions... ».
La CFDT demande que « soit défini clairement le travail de nuit, sa durée, sa limitation, les aménagements à apporter. Avec en contrepartie des contreparties obligatoires ». Constat final de la CFDT. : « Actuellement, 2.500.000 salariés travaillent de nuit, dont 500.000 femmes. Pour les hommes et pour les femmes, notre pays n’est couvert par aucune réglementation du travail de nuit ».
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Photo : Premier mai « unitaire », la CFDT, la CGT et la FEN ont profité de la fête du travail pour prouver qu’ils restent vigilants sur les droits et revendications des travailleurs
le 17/11/2024 à 17:05
Source : La Nouvelle République du Centre Ouest
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