1486217/06/1992POITIERS
Journée sans bus, hier à Poitiers. Ou presque. Seuls, cinq véhicules du réseau ont pris la route dans la matinée. Les autres sont restés au dépôt de la Société des Transports poitevins (STP) dont les salariés en grève ont bloqué la sortie avec une chaîne. Mouvement organisé pour protester contre le projet de révision de la convention collective dans les transports publics.
Il s’inscrivait dans une journée nationale d’action programmée par la CGT, FO et la Fédération autonome des transports. Les syndicats entendaient ainsi marquer à leur façon l’ouverture du congrès de l’Union des transports publics réunissant pour trois jours les patrons de la profession au Futuroscope.
Les premiers participants à ce congrès ont été accueillis hier après-midi par quelque quatre cents manifestants venus du Poitou-Charentes, de Bretagne, du Nord, du Sud-Est et d’Ile-de-France. Rassemblés derrière les banderoles de la CGT dans le hall du palais des congrès, ils ont demandé à être reçus par les responsables de l’Union des transports publics.
Ils leur ont fait part de leurs revendications, réaffirmant que « la bonne réponse aux besoins de qualité et de sécurité auxquels aspirent les usagers des transports appelle plus de qualification, de meilleures rémunérations et conditions de travail, plus d’effectifs, de garanties collectives et de libertés ».
Les manifestants ont ensuite organisé une opération « escargot » du Futuroscope au centre-ville de Poitiers. Le cortège, composé de plusieurs voitures et de quelques cars, a fait étape place de la Préfecture où Sylvie Salmon Tarrau, secrétaire générale de la Fédération des transports CGT, a appelé les salariés à « amplifier la lutte ».
Photo : Quatre cents manifestants venus de toute la France ont investi le hall du palais des congrès du Futuroscope
le 25/11/2024 à 16:02
Source : La Nouvelle République du Centre Ouest
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