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Secrétaire de la Fédération CGT, Georges L'Héricel, était hier matin dans les locaux de l’entreprise Ranger où, en compagnie des responsables de l’Union locale. il a abordé les questions relatives à l’avenir de Ranger au sein de son nouveau groupe après le désengagement de Pinault. En premier lieu, la CGT affirme que si elle « n’avait pas agi dès les premières rumeurs de rachat, comme ce fut le cas, un plan de licenciement serait probablement déjà en cours. Mais l’incertitude et l’inquiétude demeurent, notamment dans la perspective de la rentrée ».

Georges L'Héricel, « l’homme » de la filière bois au sein de la CGT, s’interroge en outre sur l’avenir des marchés avec les anciens clients appartenant au groupe Pinault (Conforama, Printemps, La Maison de Valérie, etc.). « Pinault, dit-il, a vendu l’ameublement parce que ce n’était plus pour lui un secteur stratégique. Donc pourquoi ses anciens clients continueraient-ils d’acheter des produits qui ne lui semblaient pas bénéfiques ? Ces clients-là iront vers d’autres réseaux, c’est sûr ».

Concernant le rachat de l’entreprise Ranger par M. Roques, la CGT estime par ailleurs que « l’opération n’est peut-être pas finie et qu’il ne pourrait s’agir que d’une phase de transition. Selon nos informations, un groupe allemand est toujours sur les rangs ».

Reste le plan de restructuration à l’échelle de l’ensemble du groupe qui, pour la CGT « devrait être ficelé à la fin du mois d’octobre. Certains doutaient de notre crainte quant aux 35 % du personnel licencié dans le groupe. Nous verrons bien, au bout du compte, qui avait raison ».