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Comme nous l’expliquions dans notre édition d’hier, trois militants anti-nucléaires se réclamant du mouvement « Planète État d’alerte » se sont introduits, par effraction, dans la nuit de lundi à mardi, sur le site de la centrale électro-nucléaire en construction de Civaux. Un homme et une femme se sont installés dans la cabine d’une grue à 90 mètres au-dessus du bâtiment abritant le futur réacteur n° 1. Une autre personne a pris place sur une autre grue placée à 25 mètres de hauteur. Ils réclament notamment un « référendum sur l’avenir des centrales nucléaires en cours de construction ».

Plusieurs contacts ont eu lieu au cours de la journée d’hier, avec le directeur d’aménagement de Civaux, M. Joël Mazet. Aucune concession n’est toutefois intervenue. En revanche, l’occupant de la grue la moins haute a accepté de quitter l’engin. Les deux autres demeurant toujours à bord.

Les Verts de la Vienne, solidaires de cette action, appellent à une manifestation de soutien le vendredi 3 juillet à 18 heures sur le parking, face à la centrale de Civaux. La CFDT affirme, quant à elle, que « le nucléaire civil, comme militaire, est tabou en France.

Aujourd’hui, la situation en matière de gestion des déchets radioactifs est catastrophique. Les grues de Civaux permettent de lever le voile sur ce mal français ».