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Le syndicat de protection de l'enfance à l’État et au Département : « Accordez vos violons »

Le CEFORD structure éducative accueillant les jeunes en voie de marginalisation (délinquance, échecs scolaires) est l’objet d’un communiqué du syndicat de protection de l’enfance. Ce syndicat fait un nouveau plaidoyer en faveur de ce type offrant avec le concours de l’Éducation nationale un soutien scolaire spécialisé. Or pour des raisons de restriction budgétaire cette structure est en passe de ne plus remplir sa mission, alors que « ses particularités et les compétences de son équipe éducative sont reconnues unanimement par tous les services placeurs comme un moyen essentiel dans le système pour la prévention de la délinquance, de la réinsertion sociale et scolaire » sans parler du rôle qu’il joue « pour la sécurité des citoyens de par son travail éducatif et thérapeutique ».

Dans la bataille qu’il mène et pour laquelle il a trouvé notamment le renfort de la CGT, le syndicat de protection de l’enfance définit ainsi la situation actuelle : « Après une démarche près du président de la République et suite à de nombreuses concertations, les représentants de l’État répondent d’accord pour un effort financier pour préserver cet outil essentiel et indispensable dans notre département à une seule condition, il faut que le conseil général de la Vienne définisse un mode de financement plus approprié pour un fonctionnement adapté aux besoins du Département.

La semaine dernière, les services de la DDISS (Direction départementale des interventions sanitaires et sociales) maintenaient leur position de ne pas augmenter leur participation financière à proportion du nombre de jeunes accueillis.

Et il conclut : « Il devient urgent que l’État et le Département prennent enfin leurs responsabilités afin d’éviter une disparition totale du CEFORD et de laisser pour compte tous ces jeunes accueillis dans cette structure.