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Le congrès du personnel communal CGT a fait le point sur les actions en cours…

Vendredi, toute la journée, au Verger, s’est tenu, comme il a lieu tous les deux ans, le congrès CGT du personnel communal, en présence d’une cinquantaine de participants représentant l’ensemble des services de la mairie. Une réunion qui s’est déroulée suivant un mode novateur, non plus le long rapport magistral asséné aux personnes présentes, mais un bilan accompli par les délégués des divers secteurs, entraînant une large discussion.

Tronc commun, la plateforme revendicative qui aura porté en priorité sur les accords salariaux de la Fonction publique, lesquels sont jugés mauvais dans la mesure « où ils ne répondent pas à ce dont les salariés ont besoin, ni au niveau des grilles, ni en ce qui concerne la reconnaissance des qualifications. Le dispositif du gouvernement utilise », dit-on, « tous les moyens pour briser les garanties statutaires ». Demande est faite dans ce cadre d’un 13^e mois, de la retraite à 55 ans, tandis qu’est refusé le système des « nouvelles bonifications indiciaires créant une partie de rémunération liée au métier ou au poste occupé ». Enfin, l’accent a été mis sur la formation professionnelle et sa prise en charge, ainsi que sa reconnaissance au niveau salarial.

Actions payantes

Au niveau du bilan des actions, les délégués se sont félicités des bons résultats obtenus dans certains cas : prime des auxiliaires de puériculture, revendications des assistantes maternelles, local et heures supplémentaires de permanence pour les délégués (après occupation des lieux), journal syndical avec un premier numéro en mars, refus du régime indemnitaire qui apparaît injuste « quant aux contreparties inacceptables en termes de présentéisme, productivité et durée du travail ». Il devait être également question des entrées à la piscine pour les enfants, de la restauration municipale – plusieurs cantines fermées - du salaire des secrétaires, très différents suivant les catégories… En conclusion, les présents ont souligné leur volonté de continuer à œuvrer, « chaque décision devant être votée par l’ensemble des syndiqués, ce qui signifie qu’il est nécessaire que chacun s’implique plus dans la vie démocratique de notre syndicat ».