1506817/03/1993POITIERS
Hier matin, une quinzaine de personnes ont manifesté devant la SAFT, rue Georges-Leclanché à Poitiers. Il s’agissait de personnes qui ont perdu leur emploi en 1990, après avoir été salariées de l’entreprise et souhaitent le retrouver. Par cette opération - ils étaient assistés par la CGT - les personnes concernées souhaitaient obtenir un entretien avec la direction locale de SAFT.
Dans un communiqué, la CGT expliquait dans l’après-midi que « le chef du personnel a opposé une fin de non recevoir au motif qu’il n’y aurait aucun poste vacant correspondant à l’aptitude de ces personnes. Néanmoins, il convient de dénombrer l’utilisation outrancière de 60 à 80 intérimaires sur les postes mêmes que ces salariés occupaient. De plus, une partie de l’activité « finition batterie lithium » visée ci-dessus vient d’être sous-traitée pour, de l’aveu même de la direction, plus de flexibilité industrielle..
Le syndicat s’est donc élevé contre « cette politique incohérente ». Elle dénonce par ailleurs « la volonté délibérée de SAFT d’écarter définitivement ces salariés licenciés de l’outil de travail par des consignes inadmissibles données en ce sens aux agences de travail temporaire ». On signale aussi, pour mémoire, que les établissements SAFT de Poitiers et Romainville ont perdu près de mille emplois en huit ans !
le 13/01/2025 à 13:59
Source : La Nouvelle République du Centre Ouest
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