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L’accord sur le repos hebdomadaire dans le commerce de détail de l’habillement a été signé hier, après une semaine rapide de négociations

A la chambre de commerce, le président départemental du syndicat de l’habillement, Jean-Bernard Lassale, a paraphé le consensus avec les partenaires sociaux. Autour de la table, Annie Fradet pour la CFDT ; Alain Barreau, CGT-FO ; Raymond Riault, CFTC et André Berbegal, CFE-CGC ont apposé leur signature aux das du document.

Suite aux magasins de meubles et à ceux de chaussures, ce sont donc les magasins d’habillement qui vont devoir fermer le dimanche. Plus question pour les « Babou », « Gifi ». « Vêtiplus » et autres d’attirer la clientèle le jour du repos hebdomadaire puisque le syndicat et les partenaires sociaux demandent leur fermeture. La convention qu’ils ont signée hier permettra au préfet de prendre un arrêté de fermeture définitive, hormis les exceptions dûment répertoriées : ouverture autorisée le premier dimanche pendant la période des soldes de janvier, le dimanche précédant le début de l'année scolaire et celui précédant Noël. Avec uniquement des salariés volontaires, payés double ou avec une majoration égale à la valeur d’un trentième du salaire mensuel brut du salarié. Un repos compensateur égal à la durée du travail effectué le dimanche, devra être obligatoirement donné au salarié dans la quinzaine qui suit ou précède le dimanche travaillé.

La convention ne concerne pas le marché des Couronneries de Poitiers, celui de Neuville, du centre de Fontaine-le-Comte, de Naintré ni les marchés mensuels coutumiers et les braderies annuelles.

Mais au-delà, plus d’autorisation spéciale. Les grandes surfaces de vêtements concernées par cette interdiction ne font pas partie du syndicat mais celui-ci a la possibilité d’intervenir lorsque leur chiffre d’affaires en habillement est important.

Hier matin, M. Lassale citait le cas de « Babou » qui fait l’objet d’une démarche juridique en cours, d’un référé concernant « Gifi » à Châtellerault avec astreinte de 30.000 F par jour d’ouverture plus l'amende afférente par salarié. Dès la prise de l’arrêté, tous ces magasins seront logés à la même enseigne. Plus d’habits du dimanche !