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L’Union départementale de la CGT dénonce « l’avalanche de mauvais coups » portée au monde du travail cet été.

« Augmentation de la CSG dès le 1^er juillet 1993 pour toutes les rémunérations versées à partir de cette date au taux de 2,40 % et ce quelque soit la période de référence (c'est le cas des rappels, des reclassements…).

« Augmentation de 13,6 % du prix du timbre poste ; de 8,57 % (33 centimes) du litre d’essence ; de 10 % du forfait hospitalier à compter du 1^er août.

« Parallèlement à ces ponctions, les rémunérations des salariés et pensions des retraites ne sont pas réévaluées.

A cette situation et à celle insupportable du chômage, s’ajoute le coût de l’accord UNEDIC pour les salariés et les demandeurs d’emploi puisque la cotisation salariale passera à compter du 10 août de 2,07 % à 2,42 % ; la cotisation supplémentaire au-delà du plafond Sécurité sociale, elle, est portée de 0,50 % à 0,55 %. Ceci représente une contribution de 6,08 milliards de francs.

« Les chômeurs vont avoir leurs allocations, une nouvelle fois, ponctionnées de 4,62 milliards de francs. La cotisation « employeur » doit passer de 3,63 % à 4,18 %, ce qui représente 9,7 milliards de francs.

« Une nouvelle fois, les salariés (actifs, chômeurs), vont supporter le plus lourdement cette contribution en apportant 11,7 milliards.