CGT

Se connecter

La visite du ministre des Transports Bernard Bosson, jeudi à Chauvigny, a permis au syndicat Force ouvrière d’exprimer son « inquiétude » au sujet du protocole d’orientation et d’organisation des urgences hospitalières en Poitou-Charentes.

« Le contenu de ce protocole a pour mission de classer en niveau la prise en charge de l’urgence médicale et accidentelle. Ce document attribue au centre hospitalier de Montmorillon un niveau qui lui interdit de soigner des pathologies évolutives qu’il traite parfaitement aujourd’hui.

« A titre d’exemple, la prise en charge du syndrome appendiculaire ou la crise d’angine de poitrine ne pourra plus être traitée dans cet établissement. Cette nouvelle contrainte va asphyxier les unités de chirurgie et de médecine.

« Le transfert de la partie la plus importante de nos patients. comme le préconise le protocole, entraînera un surcoût par les frais de transport supplémentaire et augmentera les files d’attente du CHRU poitevin.

« La situation géographique (50 km de Poitiers, 90 km de Limoges) et démographique du sud Vienne (45.000 habitants) démontre par les 4.000 personnes accueillies par le service des Urgences en 1992 le réel besoin d’une telle unité en Montmorillonnais.

« Dans le cadre de la maîtrise des dépenses de santé et de l’aménagement du territoire tant évoqué ces derniers mois, est-il utile de créer un désert sanitaire dans une région déjà défavorisée ? ».

Outre cette lettre ouverte, les employés FO du centre hospitalier ont publié un communiqué intitulé « Les urgences et la rumeur », rappelant le projet d’établissement en cours à Montmorillon visant au développement de plusieurs activités :

« Par les efforts de tous, le syndicat Force ouvrière reste convaincu que ce centre hospitalier, avec toutes ses activités, est indispensable dans notre Montmorillonnais ».