1518908/09/1993MONTMORILLON
Les conséquences de « l’été meurtrier Balladur » (sic) était au menu de la réunion de rentrée qu’organisait hier, dans ses locaux du chantier de Civaux, le syndicat CGT. Le choix du site n’était du reste pas un hasard : car au-delà du constat d’ordre général (« Les coups pleuvent de toutes parts sur les salariés : UNEDIC, CSG, retraites, pouvoir d’achat... »), les responsables départementaux et locaux de la CGT tenaient à évoquer la situation spécifique du chantier EDF : « On remarque toujours qu’une minorité de salariés employés sur le site sont originaires du sud de la Vienne, contrairement aux engagements qui avaient été pris. Par ailleurs, aucune reconversion sérieuse n’est proposée au-delà du chantier ».
Dénonçant la montée de la précarité, le syndicat affirme que l’on pourrait « créer tout de suite trois cents emplois stables de plus sur le chantier de Civaux. Ce n’est pas une utopie, et nous émettons en ce sens des propositions d’abord la conversion en contrats à durée indéterminée des postes d’intérimaires ; ensuite l’abaissement du temps de travail à 35 heures sans perte de salaire. Enfin, compte tenu du fait que les entreprises intervenant sur le chantier peuvent se prévaloir d'une situation saine, nous soumettons que chacune d’elle engage un salarié supplémentaire. Cela leur est parfaitement possible ».
La CGT appelle enfin « à la mobilisation des salariés dans l’unité, comme l’exige l’urgence de la situation ».
le 27/01/2025 à 14:30
Source : La Nouvelle République du Centre Ouest
Espace Militants v0.3 - UD CGT 86 - http://cgt-ud86.org