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Avec la rentrée, la CFDT a mis au point son avant-projet de plan quinquennal sur l’emploi. A l’échelon régional, la commission exécutive s’est en effet réunie en fin de semaine dernière et dès hier, députés et sénateurs étaient alertés tandis que la centrale syndicale se propose d’intervenir sur l’emploi toute cette semaine dans la région.

Côté CFDT, on explique en effet que les dernières discussions ont permis de mettre au point l’analyse suivante en dégageant trois points positifs : le retrait des articles qui envisageaient des contrats à durée déterminée et de l’intérim, les négociations sur la réduction du temps de travail et la modulation des horaires qui se feront par accord collectif, et le reversement total par le gouvernement au régime d'Allocations familiales des sommes équivalentes à la diminution des cotisations sociales patronales.

Par ailleurs, l’élargissement d’ouverture des magasins le dimanche ne concernera que les zones touristiques, le capital-temps formation est maintenu, et le ticket-service pour le financement des emplois de service sera amélioré par la concertation

Mais le syndicat met aussi en avant les points de blocage tels que l’assouplissement des institutions représentatives du personnel et les informations données au comité d’entreprise qui n’ont « rien à faire dans le projet de loi ». Quant au contrat d’insertion professionnelle, il ne s’agit selon la CFDT que d’un « SMIC jeunes déguisé. Il remet en cause les contrats d’adaptation et d’orientation mis en place par les partenaires sociaux ».