CGT

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« L’acharnement patronal et gouvernemental atteint des sommets. Le catalogue des suppressions d’emplois, des ponctions sur le pouvoir d’achat est connu… Il y a des conséquences gravissimes sur la vie quotidienne et pour l’avenir de notre économie ». Pour la CGT, il est temps d’agir. « Soyons offensif, le mécontentement est à fleur de peau. D’autres choix sont possibles… ».

De son côté, Force Ouvrière parle de « la situation économique et sociale dramatique de la Vienne et réclame l’arrêt immédiat des licenciements, la création de véritables emplois, une augmentation des allocations, des retraites et des salaires... ».

« Plus personne n’est à l’abri du chômage et nos élèves, nos étudiants, sont particulièrement frappés », insiste la Fédération syndicale unitaire (FSU 86).

Voilà pourquoi ces trois syndicats lancent un appel unitaire pour un rassemblement ce mardi 12 octobre à partir de 16 heures place de la préfecture à Poitiers. Le MODEF et la Coordination rurale ont décidé de se joindre à ce rassemblement pour souligner « la casse de l’emploi et des acquis sociaux qui frappent également les familles paysannes ».,

Les différents syndicats appellent actifs, intérimaires, retraités, pensionnés, sans emploi, à participer à ce rassemblement.

A noter qu’au centre EDF-GDF de Poitiers, la CGT organise un premier rassemblement à 12 h 30 au restaurant d’entreprise. Concernant la SNCF, la CGT appelle les cheminots à cesser le travail ainsi qu’à un rassemblement à 15 h 30 au parking SNCF de la gare de Poitiers.

Sans la CFDT

La CFDT ne participe pas à ce rassemblement. Le syndicat préfère organiser une semaine d'action branche par branche avec, en clôture, un meeting confédéral à Paris le 15 octobre. « Toute gesticulation va à l'encontre des buts recherchés, note la CFDT. Entraîner les salariés dans un front du refus sur des bases qui ne prendraient pas en compte la gravité et la profondeur du rejet de millions de personnes, ce serait créer un mouvement qui se retournerait contre leurs propres intérêts… Laisser croire que tout sera donné comme au bon vieux temps de l’État-providence, ce serait tromper ceux que nous représentons et exclure un peu plus les autres ».