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Mardi, les électriciens et gaziers du département ont participé massivement à la manifestation nationale qui a traversé Paris à l’appel des fédérations CGT, CFDT, FO et CFTC. Ce n’est pas moins de cinq bus qui ont acheminé les manifestants d’EDF-GDF et des régies. Outre cette manifestation, un mot d’ordre de grève de 24 heures a été très suivi.

Cette action avait pour but « d’alerter la nation sur les enjeux de la déréglementation du gaz et de l'électricité. La commission de Bruxelles aurait l’intention dans les jours qui viennent de remettre en cause la loi de nationalisation de 1946 »

Les fédérations réaffirment que ces projets, s’ils aboutissaient, porteraient atteinte à l’intégrité des établissements publics en charge de ce secteur et à leur capacité à répondre à l’intérêt général. Ils conduiraient en particulier à un renchérissement des prix du gaz et de l’électricité pour la plupart des usagers (la privatisation du service public de l’électricité en Grande-Bretagne s’est traduite par une augmentation des tarifs domestiques de 40 %, la suppression de 40 % des emplois et une diminution moyenne des salaires de 30 %), la remise en cause de la sûreté dans la production et la fourniture des deux énergies, la fin de l’égalité de traitement entre consommateurs et à l’abandon de la péréquation tarifaire nationale.