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« Nous vivons une autre époque, celle des reculs sociaux, du capitalisme incapable de satisfaire les besoins des gens mais aussi celle des interrogations fortes sur l’avenir de l'humanité ». Constat de l’Union départementale CGT qui annonce une série d’actions au cours du premier trimestre.

Misant sur le syndicalisme de proximité, elle vient de se doter d’un fourgon avec lequel elle va sillonner les routes du département. Volonté d’être aux portes des entreprises, des antennes ASSEDIC, des ANPE, des cités et des marchés pour convaincre « de la nécessité de s’organiser et d’être plus nombreux dans l’action pour faire plier le gouvernement ».

Appelant, avec vingt-cinq autres organisations, à manifester pour « un véritable service public d’Éducation nationale », le 16 janvier, à Paris, la CGT voit dans ce rassemblement « une des premières étapes du développement du mouvement social ». Le 1^er février, elle sera présente pour le débat sur l’aménagement du territoire qui aura lieu le 1^er février au conseil régional, en prélude à la convention nationale prévue les 3 et 4 février au Futuroscope.

Georges Séguy à Poitiers

Ancien patron de la CGT Georges Séguy sera le 10 février à Poitiers. Journée consacrée à l’histoire sociale et à la préparation du centenaire de la confédération.

Enfin, le syndicat placera le mois de mars sous le signe du droit au travail. « Il y a trop de gens qui sont exclus. Ce n’est plus tolérable », explique Francis Martin, son secrétaire départemental qui appelle l’ensemble des organisations syndicales du département à une rencontre autour de ce thème et évoque la possibilité de rassemblements unitaires régionaux : « C’est le devoir et la responsabilité du syndicalisme de tisser les liens de la solidarité d’intérêt, de lutte et de rassembler ceux et celles que les forces de l’argent espèrent sans doute dresser les uns contre les autres ».