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Après l’annonce par les pouvoirs publics du projet d’organisation sanitaire en Poitou-Charentes (...), qui classe l’hôpital de Montmorillon en « Antenne d’accueil et d’orientation » (ANACOR), les personnels hospitaliers du syndicat Force ouvrière apportent, à leur tour, leur commentaire.

Par la voix de Guy Charré, aide-soignant à l’hôpital de Montmorillon et représentant de FO, le syndicat regrette, tout d’abord, « la façon très cavalière dont a été faite l’annonce de ce nouveau plan, après celui de juin dernier. Nous avons, du reste, demandé à être reçus par le préfet de région dès le début du mois de décembre, mais, à ce jour, nous n’avons pas obtenu de réponse ».

A propos de l’organisation en trois pôles d’urgences (d’excellence, intermédiaire et de proximité), Guy Charré note « qu’aucune fermeture de service n'apparaît dans le projet concernant Montmorillon. Ainsi, la population appelée à fréquenter l’établissement peut continuer à le faire en toute confiance. De plus, ce schéma laisse la voie ouverte, au niveau des pôles de proximité, à des développements en matière de chirurgie polyvalente et orthopédique ou de cardiologie. En outre, les ANACOR ont la possibilité d’être reliées à un SMUR. Autant de perspectives pour lesquelles le corps médical a son mot à dire ». Car, Guy Charré souligne « qu’à ce jour, dans le cadre du projet d’établissement pour Montmorillon, on ne connaît toujours pas les projets médicaux. Or, les praticiens de l’hôpital doivent eux aussi prendre leurs responsabilités.

Reste l’hypothèse de l’entrée des praticiens libéraux au sein de l’établissement pour assurer le service d’urgences.

Le syndicat Force ouvrière se déclare « fermement opposé à une telle perspective, incompatible en tous points avec la notion de service public ».