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Le comité de défense des conditions de vie des personnes sourdes-aveugles réclame dix postes supplémentaires au foyer de Saint-Benoît

Le Comité de défense des conditions de vie des personnes sourdes-aveugles a manifesté jeudi après-midi devant l’hôtel du département tandis qu’une délégation était reçue par le directeur des services de la Vienne.

Il s'agissait, rappelons-le (...), de réclamer « au moins dix postes » pour le foyer de La Varenne à Saint-Benoît, une structure absolument unique en France pour l’éducation des sourds-aveugles. Hier, banderoles et signatures de pétition à l’appui - « Pour la défense des sourds-aveugles : éducation, communication, intégration » - plusieurs dizaines de membres du comité ont donc à nouveau exposé la situation de La Varenne en réclamant « la création de ces postes qui ne coûterait que 180.000 F/an au conseil général de la Vienne qui en est le seul décideur et dont le budget dépasse le milliard ». Cela dit au nom du « respect des droits, de la dignité des personnes sourdes, aveugles ».

Le directeur des services du département, O. Cazenave, n’a pas donné de réponse pour l’immédiat aux membres de la délégation mais un dossier sera bouclé cette année afin d’instaurer à La Varenne un système de double tarification afin que la Sécurité sociale, donc l’État, apporte sa quote-part sous une forme et dans une proportion qu’il restera à définir.

Côté délégation, on a évidemment rappelé l’urgence de l’attribution de ces postes ainsi que les demandes antérieures qui n’avaient pas été prises en compte ces dernières années. La pétition a recueilli à ce jour plus de deux mille signatures qui ont été déposées hier au Département tandis qu’une entrevue avec René Monory était également demandée pour les jours à venir.

Enfin, dans un communiqué, les élus communistes de Poitiers et de son district jugent légitime cette demande. Ils annoncent « soutenir sans réserve une revendication qui va dans le sens du respect des droits des citoyens handicapé et de leur insertion sociale.

Photo : Jeudi après-midi devant l'hôtel du département