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La table ronde de négociation demandée hier par le personnel du GIEC (Groupement d’intérêts économiques de Civaux) en vue d’obtenir le paiement des jours d’intempéries et l’annulation de quelque soixante-quatorze « lettres d’intimidations » adressées à des salariés (...) s’est tenue hier matin à Civaux. En présence des représentants des organisations syndicales, du chef d’aménagement du site, Joël Mazet, et du directeur du GIEC, Claude Elkoubi, ce ne sont en fait que de « très timides avancées selon la CGT, qui ont eu lieu. D’abord, M. Elkoubi semble avoir admis le principe de « reconsidérer l’opportunité des lettres recommandées. Il est prêt à étudier les cas individuels et les motifs de chacun, et même à s’excuser auprès des destinataires pour lesquels cette lettre était nulle et non avenue », expliquait hier Jean-Luc Archimbault pour la CGT. Quoi qu’il en soit, la négociation ne semble pas être allée plus loin. La réunion s’achevait hier en fin de matinée. Selon les syndicats, « le personnel est loin d’avoir obtenu toute satisfaction ». Le conflit n’est donc pas terminé.

Les délégués syndicaux en référé

Deux salariés - les délégués CGT et CFDT - sont appelés à comparaître en référé, aujourd’hui vendredi, à 11 heures. Dans un communiqué, l’UD CGT de la Vienne « apporte son soutien à tous les travailleurs du site de Civaux », ajoutant : « Nous ne pouvons tolérer un tel acharnement sur des travailleurs qui ne demandent qu’à travailler pour faire vivre leur famille ».