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M. Robert Large, directeur de l’entreprise Ranger à Montmorillon a dévoilé les plans de restructuration concernant la société après une réunion avec le comité d’entreprise.

Ces plans de restructurations se soldent par une procédure de licenciements pour neuf personnes... « Les principales raisons sont dus à une importante baisse du chiffre d’affaires qui ne concerne pas d’ailleurs que la région, mais tout le territoire national et surtout au fait qu’un certain nombre de monnaies étrangères ont dévalué, notamment la peseta espagnole, la livre sterling britannique, la lire italienne ou encore la couronne suédoise. Les entreprises de ces pays se sont alors retrouvées en position forte en ce qui concerne la concurrence européenne. Pour que notre entreprise continue à être compétitive, nous avons pris des dispositions, peut-être pas populaires mais obligatoires » explique M. Robert Large.

La première disposition reste le chômage partiel pour mars et avril avec deux jours chômés par semaine et la seconde est le licenciement de neuf personnes, dont la procédure devrait intervenir dès le 8 ou 9 mars prochain.

Du côté de l’entreprise Ranger on espère que ses dispositions en resteront là et que le volume du chiffre d’affaires va se redresser. Un exemple, le chiffre était de 27 millions de francs l’an passé à cette époque et il n’est plus que de 18 millions en 1994.

Les neufs licenciements vont intervenir dans les services suivants : achats, magasin de matières premières, service après-vente, service qualité, service maintenance, cellule produits prototypes, secrétariat, structure de production.

« Bien que la procédure de licenciement soit lancée dès aujourd’hui, nous allons faire tout notre possible pour trouver des volontaires, des salariés qui désireraient travailler à mi-temps ou qui, pour des raisons diverses souhaiteraient quitter l’entreprise. Il faut à tout prix attribuer les effets de ces licenciements », souligne le directeur avant de conclure.

« Quant à l’avenir, l’entreprise n’a pas du tout l’intention de péricliter et nous allons faire le maximum pour trouver les moyens afin de maintenir le rythme d’investissement de 1993 soit 7 millions de francs.

C.F.