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Tradition respectée à la Saft : une journée qui est aussi, pour la CGT symbole de la lutte des femmes

Comme d’habitude, la Journée de la Femme a été marquée, hier, à la Saft par une distribution de roses. Une journée de lutte des femmes, pour la CGT pour qui le 8 mars ne doit pas rester un simple symbole. C’est pourquoi le syndicat a demandé, hier, à la direction que la prochaine Journée de la femme soit l’occasion de conférence et débat au sein de l’entreprise. Pour ce syndicat : « Le combat d’hier continue plus que jamais », car rien n’est jamais acquis. Il réfute les slogans toujours d’actualité de femme au service de l’homme, faite pour faire des enfants et s’élève vigoureusement contre le projet gouvernemental de l’allocation au deuxième enfant. « Certaines entreprises vont même jusqu’à verser des indemnités à leurs employées pour rester chez elles avec une participation du comité d’entreprise ». Où va-t-on, s’interroge la CGT ?

Parallèlement à cette distribution de fleurs et au verre de l’amitié, le syndicat honore la mémoire d’une militante qui, y a 50 ans, était assassinée par les nazis. Elle propose donc, jusqu'au 21 mars, une exposition sur Suzanne Masson et les femmes pendant la Résistance.

De son côté, l’Union régionale des retraités CFDT et préretraités a adressé à Mme Weil, ministre des Affaires sociales, une lettre demandant « des pensions de réversion à 60 % dans tous les régimes de retraite : une urgence ».

Photo : Cent quatre-vingt roses ont été distribuées hier