CGT

Se connecter

Les syndiqués CGT du Montmotrillonnais et du Chauvinois ont, jeudi, comme partout en France, manifesté contre « le plan quinquennal pour l’emploi » du gouvernement.

A Montmorillon, un regroupement était prévu en fin d’après-midi devant la sous-préfecture et les militants syndicaux ont mis l’accent sur les difficultés des entreprises de l’arrondissement et sur les craintes pour l’emploi qu’elles font naître.

La Trimouille, Montmorillon, Chauvigny-Jardres : ce sont les trois bassins d’emploi qui souffrent en ce moment. A La Trimouille, Gina (bonneterie) est en redressement judiciaire et ses quatre-vingt employés menacés de perdre leur emploi.

A Montmorillon, Ranger vient de subir huit licenciements et risque une « restructuration dramatique qui pourrait entraîner plusieurs dizaines de nouveaux licenciements », estiment les délégués CGT de l’entreprise. Les craintes du syndicat sont vives aussi à propos d’Escalux, de la Civad, de Disco où trente suppressions d’emploi ont été décidées…

Dans la région chauvinoise, deux entreprises sont en redressement judiciaire : Rion, qui fabrique des remorques et qui subit de plein fouet la concurrence des pays européens à monnaie dévaluée (Italie). Seize salariés risquent de se retrouver sans travail. Redressement judiciaire aussi aux carrières de Brétigny où une trentaine de travailleurs craignent pour leur emploi...

Quant au chantier nucléaire de Civaux, « les promesses d’aide à la reconversion des employés du bâtiment-travaux publics n’ont pas été tenues » reproche Jean-Luc Archambault, responsable de l’Union locale CGT. « Depuis dix ans nous prenons des coups : protection sociale réduite, salaires en baisse, dérèglementation du code du travail... Quelle est cette solidarité qu’on prône à grands renforts de média ? Qu’en est-il du droit du travail ? ». Ce sont les questions qu’une délégation de manifestants est allée poser au sous-préfet, jeudi, à 18 heures...

J-L R

Photo : Une trentaine de militants devant la grille de la sous-préfecture