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La CGT et la FSU (syndicat d’enseignants dissidents de la FEN) avaient appelé à une réunion publique, dimanche 1^er mai. Le noyau des fidèles (employés des entreprises chauvinoises et de la fonction publique) était au rendez-vous, plutôt plus étoffé que prévu.

Pas de mobilisation, devant la mairie, certes, mais une présence symbolique pour marquer le désaccord des syndicalistes avec la politique du travail du gouvernement et avec les méthodes utilisées par certaines entreprises envers les salariés,

Les participants ont entendu Francis Guionnet et Bernard Millet, au nom de l’Union locale CGT et Hervé Le Roch, au nom de la Fédération des syndicats unitaires (FSU) et ont parlé du chômage, des suppressions d’emploi dans les entreprises du sud de la Vienne puis de l’évolution « désastreuse des conditions de travail et de vie ; emplois de plus en plus précaires, horaires fluctuants au dernier moment, appel systématique à l’intérimaire, licenciements de titulaires par des entreprises qui font appel, quelques jours plus tard, à des sociétés d’emplois temporaires, développement anarchique des CES (ex-TUC), utilisation de l’argument chômage pour faire pression sur les salariés et détourner la règlementation, diminution de la protection sociale... ».

Cette réunion du 1^er Mai a permis de mettre le doigt sur « le recul social imposé aux Français depuis plusieurs années mais aussi sur les résultats positifs obtenus dans les luttes récentes quand l’union se réalise et que les victimes désignées relèvent la tête et se serrent les coudes ».