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Mouvement de grogne aux Fonderies du Poitou où la CGT dénonce l’ouverture avec un mois de retard des négociations salariales, prévues le 17 mai. A l’appel des syndicats CGT et autonomes, 350 salariés ont donc débrayé successivement, à raison d’une heure trente par équipe, les mardi 4 et mercredi 5 mai. Ils ont souligné que si l’année 93 a été particulièrement difficile pour les salariés – 1 % d’augmentation pour l’année, 40 jours de chômage partiel - elle a tout de même été fructueuse pour l’entreprise qui a affiché un bénéfice de 7,4 millions de F.

Lors de ces débrayages, les salariés ont décidé d’une plate-forme revendicative commune, qui a été déposée auprès de la direction, une grève pouvant avoir lieu après le 17 si satisfaction n’était pas donnée. Sont donc demandés une augmentation uniforme des salaires de 500 F ; l’augmentation des primes d’équipes ; une prime immédiate de 3.000 F pour compenser le chômage partiel sur l’année 93, vus les résultats de l’entreprise ; le retrait du plan social en dehors des pré-retraites, départs en FNE et départs volontaires.