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En préparation de la journée nationale pour le maintien et la défense de la protection sociale, en septembre prochain, l’Union départementale CGT mène son action sur le territoire national afin de recueillir un million de signatures. La pétition, dont un procès-verbal dressé mercredi soir par la préfecture de Poitiers, a recensé 5.230 signatures, se donne deux objectifs : remobiliser les troupes et provoquer le déclic auprès de l’opinion publique. « La protection sociale, et plus particulièrement la Sécurité sociale, explique Michel Bodin, membre de la commission exécutive de l’Union départementale CGT, subit le malaise national actuel à propos de l’emploi : l’argent l’emporte sur le facteur humain ! ».

La campagne s’adresse à l’État et au patronat français. Au cœur du débat, vient se poser « la loi Vieil qui tente de remettre en cause l’efficacité de la Sécurité sociale, ceci en transférant son rôle vers les assurances privées. On va finir par adopter le système américain, y compris les nombreux problèmes qu’il engendre ! ». Résultat : n’iront se soigner que ceux qui seront solvables ! Concernant le patronat : « l’État concède aux entreprises une exonération sur les charges sociales et préfère taper auprès des particuliers. Bon nombre ne peuvent plus cotiser ou ne peuvent plus payer leurs frais médicaux. Ces nouvelles mesures se font au prix de l’angoisse, la précarité, l’alcoolisme, la drogue. ».

Photo : Sur la place d’Armes, les syndiqués CGT mènent leur action