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Les personnels hospitaliers du CHU étaient de nouveau en grève ce mercredi pour dénoncer la circulaire Veil qui, selon eux, conduit localement à aggraver leurs conditions de vie et de travail. Outre l’abrogation de la circulaire, les personnels en grève (150 selon leurs calculs) demandent du personnel pour appliquer les 35 heures de nuit. Ils disent que depuis quinze ans les budgets de l’hôpital sont insuffisants : 100 postes sont gelés, en contradiction avec la lutte contre le chômage. Que des agents, mis en disponibilité, ne peuvent être réintégrés et doivent se contenter du RMI. Des « Contrats emploi solidarité » assurent le travail des titulaires. On assiste au non-remplacement des congés de maladie et de maternité, des départs en retraite. Les congés d’été sont de moins en moins remplacés. Pour les personnels en grève, il est clair que la qualité des prestations est de plus en plus difficile à assurer. Dans le même temps, le forfait hospitalier ne cesse d’augmenter et la Sécurité sociale rembourse de moins en moins.

Pour réduire le temps d’hospitalisation, donc les coûts, les malades sont confiés aux familles de plus en plus tôt, malgré les difficultés rencontrées du fait du manque de structures d’aide et de soins à l’extérieur.

A l’appel de la CGT, du syndicat FO et de la Coordination des Infirmières, les grévistes ont eu en fin de matinée ce mercredi une entrevue avec la direction générale. En début d’après-midi, dans le hall de l’hôpital Jean-Bernard, ils ont distribué des tracts, expliquant la situation aux usagers

Photo : Banderoles à l’appui, les hospitaliers expliquaient leur mouvement d’humeur aux usagers du CHU