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Pour la centrale syndicale, la rentrée est le moment de rester vigilant. Avec trois mots clé : combativité, solidarité, unité

Francis Martin, secrétaire de l’Union départementale CGT est clair : « Oui, les salariés ont aujourd’hui les moyens de se faire entendre. Oui, nous pouvons imposer d’autres choix ! ». Alors que la rentrée vient d’avoir lieu, la centrale syndicale appelle en effet à la mobilisation alors que la situation de l’emploi continue à se dégrader. Elle appelle donc également à la vigilance en se basant sur trois mots clé : combativité, solidarité, unité.

« Ce que nous pouvons constater, souligne-t-on côté CGT, c’est que le signe est à la lutte face à l’exemple EDF-GDF, Microméca, Saft, Gallus, prenant la suite de Aigle-Hutchinson, Fonderies du Poitou, PTT, Civaux ». Mais la CGT se préoccupe surtout de nombreux licenciements qui continuent d’intervenir « par delà les discours de la reprise » et alors que « chômage, exclusion marginalisation d’un nombre croissant de jeunes, d’hommes, de femmes et de familles », se généralise. « 4.500 personnes condamnées à vivre avec le seul RMI dans la Vienne, rappelle le syndicat, et pas d’amélioration à l’horizon ».

Autre inquiétude, « les dégâts énormes que provoque la course effrénée à la rentabilité, au profit pour le profit. Gouvernement et patronat poussent les feux d’un remodelage profond de la société, du tissu social ». Alors que, selon la CGT, « les forces capables de modifier ces choix existent au cœur même du salariat : actifs, retraités, ou empêchés de travailler. La lutte est engagée, elle doit se développer en ne laissant aucune force de côté. Les discours électoralistes, les semblants de démocratie (questionnaire Balladur), les coups de pouce comme l’allocation rentrée, les concessions illusoires de l’État chez Renault, ne suffiront pas ».

Enfin, la CGT donne rendez-vous aux dates suivantes. Les 19 et 26 septembre pour un temps fort sur la protection sociale, et les 8-9 novembre pour le 54^e congrès de l’Union départementale à Buxerolles.