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L’accès au chantier de Civaux a été rétabli hier après-midi. Les grévistes de l’entreprise Entrepose, spécialisée dans la tuyauterie et la soudure, ont obtenu que la direction de cette société les reçoive et, après trois heures de discussion, ils ont accepté de libérer l’accès au chantier de la centrale nucléaire « bien que n’ayant pas obtenu totale satisfaction ».

Les salariés d’Entrepose, près d'une centaine de personnes, unanimes, avaient cessé le travail, mercredi matin, barrant les portes de la centrale, (...), afin d’obtenir des négociations sur les salaires et sur les diverses indemnités de déplacement qu’ils jugent insuffisantes, quelque 80 % de ces salariés étant très éloignés de leur domicile familial. Ils ont donc levé le barrage qui empêchait les 1.500 autres employés du site de travailler, après trois heures de négociation qui leur ont apporté quelques avancées : à partir du 1^er octobre, leur prime de « grand déplacement » passera à 240 F par journée calendaire ; l’ensemble des qualifications du personnel sera revu dans les semaines qui viennent : les frais de déplacement durant les jours de grève seront payés.

« Le compte n’y est pas, déclarait, hier après-midi, le responsable de l’Union locale CGT qui a pris une part décisive à l’issue favorable de ce conflit, mais la décision de suspendre le mouvement, sous cette forme, a été prise quand même. Toutefois, la pression sera maintenue sous d’autres formes au sein de la société Entrepose. D’autres négociations sont prévues sur les salaires, prochainement ».