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Mercredi, Bernard Vivant, secrétaire confédéral de la CGT, en compagnie de plusieurs membres fédéraux, est venu rendre visite aux syndicalistes de la centrale de Civaux

Mercredi matin à l’appel de la CGT, de nombreux ouvriers du chantier de la centrale nucléaire de Civaux se sont regroupés pour recevoir la visite de Bernard Vivant, secrétaire confédéral du syndicat, accompagné de plusieurs membres fédéraux, parmi lesquels Jacques Olivier, de la Fédération de l’énergie, Bernard Devers, de la métallurgie, et Joseph D'Angelo, de la construction.

« Dans le cadre de notre activité syndicale, nous sommes venus rencontrer les ouvriers salariés afin de mieux connaitre les problèmes qu’ils rencontrent », a précisé Bernard Vivant.

Dans le même temps, l’Union départementale, représentée par Jean-Paul Dampuré et Francis Martin, a rencontré M. Bart, chef du CNPE, et M. Vioux, chef d’aménagement du chantier.

Face à la baisse des effectifs du génie civil et aux problèmes de reconversion, le syndicat a fait part de ses vives inquiétudes. « On a demandé que les promesses soient respectées », a rapporté M. Dampuré. « Pas de licenciements secs sans propositions de reclassement. Des stages ont été annulés faute de crédit. Les effectifs (soixante personnes) vont être dégraissés. Or, aucune véritable proposition n’a été faite pour « boucler » les départs de ces personnes. La moitié seulement sont concernées par des propositions de reconversion dont on sait qu’elles entraînent des pertes de salaire entre 1.000 et 2.000 francs par mois ».

D’autre part, le syndicat s’inquiète devant le degré de sous-traitance qui pourrait, selon lui, altérer la qualité du travail fini. Quant à l’après-chantier, la centrale s’inquiète sur la réalité des emplois promis. « L’objectif est de créer 600 à 1.000 emplois. On nous a promis 15 à 20 % d’embauches locales au statut EDF. Nous y veillerons. Les jeunes Poitevins doivent aussi avoir leur chance sur Civaux ».

Pour Bernard Vivant, cette visite aura ainsi permis de prendre conscience des difficultés auxquelles doivent faire face les ouvriers CGT de la centrale.

J-L M