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La présence des grévistes de la SOCHATA a rendu l’ambiance « tonique »... Maison de la solidarité et incinérateur de l’hôpital, également au « menu »

Depuis fort longtemps, on n’avait pas eu droit à pareille confrontation au niveau des idées ! Même Jean-Pierre Abelin a perdu son flegme. Quant à M. Chartier, conseiller municipal de l’opposition, il a présenté ses excuses à M. Pierre Baraudon, conseiller communiste de la majorité mais aussi employé de SOCHATA, pour l’avoir interpellé sur son salaire ! Diantre, l’atmosphère était électrique !

Paul Fromonteil fut, comme à son habitude, caustique à l'égard des « gens de droite et du centre », s’enflammant contre M. Abelin pour son intervention après le départ des délégués de SOCHATA, et lui reprochant « d’avoir manqué de courage ».

Nous adressons gentiment le prix « citron » à Philippe Rabit, pour sa déclaration nous concernant... Le leader du RPR s’est inquiété de trouver le matin dans nos colonnes, le contenu de dossiers traités le soir à l’assemblée locale. C'est la preuve que « La Nouvelle République » ne se contente pas du superficiel !

Prix « orange » à M. Yvon Boileau, qui a exposé clairement le projet de « Maison de solidarité » (lieu où les chômeurs pourraient se rencontrer), un projet encouragé par Edith Cresson qui va convoquer une commission générale à laquelle seront invitées toutes les associations concernées.

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Un vœu pour la SOCHATA

Voté à l’unanimité par le conseil municipal, voici le vœu transmis au P-DG de la SNECMA :

« Le conseil municipal de Châtellerault vous demande d’engager le plus rapidement possible les négociations salariales spécifiques à l’établissement de Châtellerault, puisque les rémunérations actuelles y sont inférieures en francs constants à celles du 1^er janvier 1990.

Par ailleurs, le conseil municipal souhaite que cette négociation comprenne un volet important sur l’emploi :
- rôle et statut des intérimaires ;
- possibilités éventuelles de préretraites ;
- mise en adéquation du nombre et des qualifications des salariés avec la charge de travail actuelle et prévisible ;
- enfin, toutes modalités et possibilités de gestion susceptible d’améliorer la situation de l’emploi de l’établissement de Châtellerault ».

Photo : Une séance qui s’est tenue en présence d’une forte délégation de travailleurs de SOCHATA