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« Notre mot d’ordre pour cette journée, c’est uniquement la défense du service public » répond en fin de soirée Alain Berthau, secrétaire de l’Union interfédérale Force Ouvrière des agents de la fonction publique. Pas de revendications salariales ou d’emploi à l’ordre du jour mais une réaction publique contre les peurs « d’une privatisation rampante ou brutale ». Et de citer le cas des petits hôpitaux menacés, des services postaux qui seraient assurés en campagne par le pompiste ou le buraliste, etc.

Le petit groupe de manifestants FO a déposé une motion à la préfecture. Elle réaffirme « son attachement au service public, seul garant de l’égalité des droits des citoyens ; condamne le recours scandaleux aux emplois précaires, au détriment des statutaires, qui conduisent à la remise en cause du statut des fonctionnaires ; revendique le maintien du code des pensions civiles et militaires de retraite et dénonce l’attaque qui lui est portée par le transfert du financement des bonifications familiales au fond de solidarité vieillesse ; dénonce les mécanismes de spoliation de la caisse nationale de retraite des agents des collectivités locales ; rappelle son attachement au régime de protection sociale, en revendique son maintien et dénonce les divers projets et rapports qui visent à sa destruction, sa remise en cause, son rationnement ».

La poste communique que 8,30 % de son personnel a fait grève hier dans le département. La SNCF annonce 17,46 % de grévistes parmi les conducteurs et 2,59 % sur l’ensemble des cheminots de la région.

Photo : Un seul mot d’ordre : défendre le service public