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Les discussions se sont prolongées jusqu’à 23 h 30, lundi, entre les représentants du personnel de Disco-Montmorillon et ceux du repreneur, les établissements Mariault. Il s’agissait de déterminer qui ferait partie de la liste des employés « repris », sachant que M. Mariault avait fixé ce nombre à quatre-vingt-dix.

A l’issue de cette longue journée de pourparlers, deux listes ont été établies : l’une comportant les noms des quatre-vingt-dix « élus » ; l’autre, ceux de quarante personnes qui seront appelées à effectuer leur préavis légal de deux mois, à compter du 9 décembre. Ces dernières pourraient, si l’affaire se comporte bien dans les mois à venir, être éventuellement réembauchées par la société Mariault…

Les quarante salariés restant devront donc partir dès la fin de cette semaine. Ils recevront des indemnités qui seront déterminées par un plan social établi avec l’ancien propriétaire, Altus-France. Ce plan sera finalisé la semaine prochaine.

Sur les 171 employés de Disco, représentant 153 emplois à plein temps, une dizaine de personnes auraient manifesté leur volonté de quitter l’entreprise.

Hier à midi, à Montmorillon, le personnel paraissait plutôt énervé. En effet, ces listes sont, pour le moment, « top secret ». Elles ne seront publiées que vendredi 9 décembre. L’angoisse se mêlait au mécontentement, hier, chez les « Disco » qui ne comprennent pas cet embargo.