CGT

Se connecter

Le couperet est tombé. C’est hier que les lettres de licenciements sont parties au domicile des quelque quarante licenciés de l’entreprise Disco-Montmorillon (sur un effectif global de 170 personnes). Ainsi qu’André Mariault, le nouveau dirigeant de l’entreprise, l’avait indiqué, quatre-vingt-dix salariés sont bien gardés au sein de l’entrepôt, rebaptisé à présent « Mariault-Sud ».

Mais le plus cruel, c’est que les noms des quarante employés restants sont portés sur une « liste d’attente ». Ces derniers sont tributaires pendant deux mois de l’évolution du chiffre d’affaires fixé par la nouvelle direction à 3,3 MF par an. Voilà de quoi mettre sous tension une entreprise dont le redémarrage « à plein régime » passe par un climat interne plus serein. En tout état de cause, les listes ne sont pas définitives puisque certains employés restant dans l’entreprise font état de leur désir de partir.

En ce qui concerne la direction, Michel Waroux, ne fait pas partie de l’organigramme des nouveaux dirigeants... Enfin, Jacques Redheuil pressenti pour diriger les entrepôts de Cholet et Montmorillon, n’a pas encore été nommé officiellement.